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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 19:18

La Fed, par l'intermédiaire de son président Ben Bernanke, a précisé que le Quantitative Easing(dit QE) continuerai a être appliqué par la réserve fédérale américaine tant que l'inflation n'aura pas été plus marquée dans le pays.

 

Mais qu'est-ce que le QE, terme dont on nous rebat les oreilles depuis plusieurs mois??

 

En français, l'assouplissement monétaire, est une technique qui est généralement utilisé dans des périodes de taux bas quand les opérations standards(baisse de taux, opérations d'open market...) ne peuvent plus être utilisés ou n'ont plus d'efficacité.

 

Au lieu de diminuer les taux, ou d'injecter de la liquidité en directe, la banque centrale va faire gonfler son bilan en achetant des actifs qu'elle détient pour son propre compte. Elle augmente donc ses réserves et par la même occasion la masse monétaire en circulation. Cela a pour effet de faciliter l'accès à l'argent et les transactions traduisant une augmentation de la croissance à court terme.

 

Cette technique, dite non conventionnelle, a été utilisé pour la première fois par la banque du Japon et à partir de 2001, bien que la théorie fut formulée quelques années avant. Dans un environnement de taux zéro couplé à de la déflation, la BoJ a poursuivi cette méthode depuis 2001 faisant gonfler son bilan de manière astronomique. Après la crise de 2008, d'autre banque centrale, à court d'instruments monétaires, se sont atteler à employer ce mécanisme pour relever leurs économies.

 

La phase de reprise que nous vivons actuellement tendrait à montrer que cette stratégie était la bonne. Nous allons probablement arriver maintenant à une diminution progressive de la quantité d'actifs achetés par les banques centrales. Par la suite, et pour éviter l'inflation, la théorie veut que la banque centrale se dépossède de ces actifs et réduise son bilan.

 

Cette dernière phase de la stratégie monétaire n'a encore jamais été réellement testée et personne ne sait exactement quelles en seront les conséquences. Espérons que la pratique rejoindra la théorie....

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 17:18

Depuis quelques temps, je me pose cette question et j'arrive toujours à la même réponse...

Comment peut- on se dire que notre conseillère fédérale agit dans l'inétrêt du peuple ou dans l'intérêt des cantons?? Au DFF, tout le monde pense-t-il que d'accepter les demandes de tous nos voisins sans jamais rien négocier est dans l'intérêts du peuple et des cantons qui composent notre confédération??

Je ne pense pas me tromper en disant qu'elle est complètement à côté de  la plaque. J'ai eu l'occasion de discuter cet hiver avec un parlementaire national concernant la convention de double imposition sur les successions avec la France. Il m'a dit que le rapport du conseil fédéral sur ce sujet était incorrect, mais de manière tellement flagrante et totalement à l'encontre des intérêts suisses, que lui et certains de ses collègues se sont eux-mêmes posés la question qui sert de titre à cet article.

On trouve de plus en plus de voie qui s'élèvent contre les différents accord qui sont votés, ratifiés ou signés, alors que la pluspart d'entre nous n'en sont même pas au courant. Trop de choses à faire, pas assez de temps pour s'impliquer et j'en passe...

Ce qui est certain, c'est que le peuple mandate des gens pour le représenter entre les communes, entre les cantons et entre les pays. Au niveau communal, on parle souvent d'esprit de clocher mais on niveau international, il faudrait certainement remettre l'église au milieu de village.

Un site que j'ai trouvé bien et qui vous permettra de donner votre avis link

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 05:49

Hier soir, le S&P500 et le Dow Jones clotûraient au plus haut de leur histoire prouvant l'extraordinaire capacité des Etats-Unis à se relever en premier des pires crises traversées.

 

La notion d'indicateur avancé traduit le fait qu'une statistique indique de manière anticipée l'évolution d'une autre statistique. Hors, on sait que les marchés actions dans leur ensemble sont des indicateurs avancés de la croissance de l'économie.

 

La diminution du taux de chômage, la remontée de l'indice PMI, l'amélioration du marché de l'immobilier et l'explosition du marché des actions tente à prouver que la reprise va continuer et que l'embelli sera probablement plus forte que prévue.

 

Le modèle de la FED montrerait que le prix des actions restent encore relativement bas et qu'il n'est pas une erreur d'acheter maintenant. Il ne faut pas se battre contre le trend, j'attendrai toutefois une consolidation pour investir le cash et je garderai pour les gens qui n'ont pas encore vendu.

 

US22.05.2013.GIF

 

Le nikkei continue son ascension avec une performance YTD de plus de 50%.

 

Quant au marché suisse, il pourrait continuer à gagner, l'EUR/CHF étant à 1.2527. J'achèterai des titres comme Swiss Re ou Zurich Financiale qui ont marqué le pas ces dernières séances. On peut aussi aller sur Syngenta, Basilea et Dufry.

 

A suivre...

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 09:12

link

 

Suite aux derniers articles concernant les relations entre la France et la Suisse, je me permets de linker l'article que Philippe Nantermod à fait paraître sur son blog, reprenant une intervention faite au grand conseil valaisan.

 

La résolution urgente déposée est un signe de rebélion que j'attendaiss depuis longtemps. Espérons qu'elle fera des émules dans les autres cantons et que le conseil fédéral entendra cette demande.

 

Les cantons disposent effectivement du droit de taxer la succession. Notre système fédéraliste permets de traiter les problèmes régionaux et même locaux par des instances plus proches du peuple que la confédération. Dans ce pays où il y a quatre langues nationales, des régions aussi diverses que brillantes, des cantons possédant une vraie identité, il est nécessaire de conserver des spécificités locales et d'éviter une standardisation fédérale.

 

Je pense qu'il s'agit d'un des points centrals du bon fonctionnement de la confédération depuis sa création. Il faut respecter les différences de chacun et s'entraider sur les causes communes! Précisont encore que la France ne fait partie de la Suisse^(ni l'inverse), au cas ou certains conseillers fédéraux ne l'avait pas remarqué...

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 14:09

http://borntotrade.over-blog.com/article-les-arbres-ne-montent-pas-jusqu-au-ciel-mais-117648180.html

 

Suite à cet article, on voit que la reprise de l'EUR/CHF jusqu'à 1.25 continue à booster le SMI !!!

 

SMI15.05.2013

 

Comme dit précédemment, L'EUR/CHF remonterait à long terme entre 1.30 et 1.40 et le SMI suivra porbablement....

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:49

Je ne suis  pas le plus grand fan d'Ueli Maurer mais j'ai lu qu'il avait prononcé cette phrase, reportée par un journal alémanique.

 

Actuellement, le forfait fiscal n'est pas remis en cause à l'extérieur de nos frontières. Il y a un peu plus de 5000 personnes qui bénéficient actuellement de ce régime d'imposition basé sur la dépense. Mis à part le fait que ces cinq milles étrangers domiciliés en Suisse payent ensemble plus de 375 millions de francs suisses en impôt, l'investissement et la consommation de ces invités sont énormes.

 

Généralement, ils investissent dans l'immobilier, sont actionnaires d'entreprises, consomment localement et passent un temps considérable en Suisse. Il y a effectivement de mauvais exemples qui paraissent dans la presse, mais la boîte aux lettres domiciliées en Suisse n'est plus qu'un mythe pour les particuliers.

 

Des impositions semblables existent en Europe. On rappelle souvent l'exemple du statut de "resident non domiciled" en Angleterre. Plus de 120'000 contribuables bénéficient de ce mode d'imposition très particulier qui permet de ne payer que 30000 ou 50000 livres sterling tout en ayant une activité lucrative dans le pays. En Belgique, les retraités profitent d'un régime très interessant.

 

Les détracteurs de notre fiscalité sont essentiellement des gens qui estiment que l'impôt doit être purement proportionnel aux revenus et à la fortune. Si l'abolition du forfait abouti, je propose que ceux qui ont soutenu l'initiative paie la différence de leur poche, car personnellement, je n'ai pas vraiment envie de la financer.

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 09:44

Le système bancaire et financier subit les plus grands changements de son histoire. Le G-7 parlait de créer un régulateur unique pour l'ensemble des banques européennes. Les accords de Bâle version 1,2,3 et leurs déclinaisons au demi point, nouvelles lois boursières, nouvelles règlementations des placements collectifs de capitaux, Weissgeld Strategie, To big to fail, Swiss finish, auto-régulation, crossboarder et j'en passe...

Ces thématiques se répandent dans l'ensmble du système financier mondial. Même les Etats-Unis, sans peurs et sans reproches, se questionnent sur les répercutions d'une faillite d'un de leurs grands instituts financiers. Les dérives passées et les dernières crises interrogent la planète finance sur son bon fonctionnement.

 

Une grande partie des états se sont remis en question, aboutissant au constat que les choses devaient changer. Sans l'intervention des pays, une série de banques auraient fait faillites en 2008-2009, entrainant dans leurs sillages une grande partie des privés et entreprises. Il est donc normale que les normes en matière de risques, de fonds propres et de bilan de ces sociétés, si particulières et nécessaires au fonctionnement de l'économie, soient renforcées.

 

L'image des place financière s'est déteriorée à vitesse grand V, permettant ainsi aux régulateurs de s'engouffrer dans la faille et de proposer des normes dans tous les secteurs d'activité. Même si l'essentiel des problèmes provenaient d'opérations menées par les banque d'affaires, les différents unités d'affaire des banques ont dû se conformer à de nouvelles normes, suivre de nouvelles directives et ordonnances poussant ainsi la standardisation à son paroxisme et compliquant le travaille des prestataires de services financier qui ont toujours respecté les normes.

 

Je comprends que le spectre d'une rechute de l'économie plane au-dessus de ces changements. Néanmoins, cette sur-règlementation empêche la mise en place de solutions d'investissement propre à chaque investisseur. Pour éviter tout risque de réputation, de procès et de pertes, on ne propose aujourd'hui plus que des des portefeuilles standardisés au possible, contenant les mêmes instruments(ou presque) avec de profils  très fortement similaires. Est-ce vraiment un atout pour les privés qui souhaitent faire fructifier leur capital en investissant dans sociétés dans lesquelles ils croient?

Est-ce vraiment positif pour ces mêmes sociétés qui souhaitent lever des capitaux pour étendre leurs affaires? est-ce vraiment une bonne chose d'empêcher les bons gestionnaires de faire preuve de créativité pour leurs investisseurs?

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 18:38

Il ya de l'électricité dans l'air!!!

Après plusieurs décennies durant lesquelles, les riches français déposèrent leur capitaux d'épargne en Suisse sous couvert du secret bancaire, la suisse fut forcée de s'aligner sur les standards de l'OCDE en matière d'entraide fiscale en 2009, assouplissant la règle du secret.

Plusieurs accords furent signés avec différents pays. Certains octroyèrent même des passe-droits à ces citoyens-fraudeurs de sorte que beaucoup d'argent gris redevint blanc. Même si je pense que la Suisse céda trop facilement jusque là, certains pays plus coopératifs obtinrent bien plus que la France qui ne souhaitait pas faciliter le retour des capitaux à une taxation ordinaire.

Il y a quelques mois de celà, la France dénonça la convention de double imposition sur les successions avec la Suisse, document signé par les deux pays en 1953. Celui-ci prévoyait d'éviter une double taxation en cas de succession. La France proposa un texte complètement fou, qui l'autorisait à taxer des particuliers résidents en Suisse.

Les négociations se sont stoppées à ce niveau, laissant un flou en la matière. Ceci me paraît être encore un excellent exemple de folie fiscale. Les dirigeants pensent que la seule solution pour combler la dette est d'augmenter les impôts existants, d'en créer de nouveaux, tout ça pour payer des avantages sociaux au gens qui ne sont pas taxables.

Quand l'impôt devient confiscatoire, les gens n'ont plus l'envie de travailler. La masse imposable diminue, les revenus de l'état diminue, la dette augmente, les impôt augmentent et ainsi de suite. Ce cercle vicieux a conduit la France à dépasser les limites autorisées en matière de paiement d'intérêts de la dette depuis bien plus longtemps que des pays que l'on considère actuellement en cessation de paiement.

Je pense que sur ce point, le salut ne viendra pas de la petite Suisse mais d'une réelle prise de conscience du problème. Si une génération qui travaille ne laisse aucun autre héritage que des impôts impayés, l'économie ne peut pas croître et le pays court à sa perte.

Je n'achète plus de titres français et encore moins de titres du trésor français principalement pour cette raison. Je précise tout de même qu'un nouvelle impôt boursier de 1.5% est comptabilisé sur toutes les transactions boursières françaises de société dont la capitalisation dépasse le milliard d'Euros. Acheter une grande société française revient à une perte d'emblé de 3% (achat + vente) plus les frais, plus le spread... Quand on pense que le but de la bourse est de lever des fonds, seul la France pouvait décourager autant les investisseurs...

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 07:20

http://lespetitssecretsdupalais.bleublog.lematin.ch/fathi-derder/

Vous avez certainement tous lu l'article de Fathi Derder sur la France soit dans le matin soit sur les réseaux sociaux. Il est vraiment tres intéressant.

A mon sens la fiscalité française est relativement simple. Si on compare 1 travailleur suisse et 1 francais. Sachant que le suisse gagne 30 chf/h et travaille 42 heures / semaine, il gagne 5040 chf /mois. Il paye 20% d'impot soit 1010 chf.

Le francais, lui, travaille 35h à 15 chf/h soit 2100 chf par mois sur lequel il paye 40% d'impot soit 840 chf!

Les deux états encaissent pratiquement la meme chose, l'un gagne beaucoup plus que l'autre.

Résultat: travailler moins pour gagner plus, ca ne fonctionne pas!

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 08:03

Marche08.05.2013.GIF

 

 

Ce matin, et après des clôtures positives pour les marchés asiatiques et américains, le rally continue. Les volatilités sur les indices même à 200 jours restent faibles.

 

Cette année, l'adage du mois de mai ne se vérifie pas pour le plus grand bonheur des investisseurs. On s'attend tout de même à des consolidations qui pourront être de bons points d'entrée. Néanmoins, il s'agira d'être sélectif côté trading.

 

En suisse le taux de chômage est resté inchangé à 3.1%. Le franc suisse continue de s'affaiblir contre EUR et USD ce qui laisse présager un mieux dans les exportations. La crise n'est pas encore réellement passée par chez nous malgré ces problèmes. La compétitivité de notre pays reste intact malgré la cherté du CHF.

 

Est-ce que la crise viendra frapper à nos portes ces prochains temps???

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